Faire de sa résidence principale un actif pour voyager

Aujourd'hui, on vous parle d'un sujet qui nous tient particulièrement à cœur : comment faire de sa résidence principale, de sa résidence secondaire ou de n’importe quel bien immobilier un véritable levier pour voyager.

Voyager sans se ruiner : c’est possible

Nous avons une grande passion pour les voyages (enfin, surtout Charlotte). Qu’ils soient lointains – au Mexique, aux États-Unis, au Moyen-Orient, en Afrique – ou plus proches – en Belgique, en France, en Europe… nous aimons explorer.

Mais nous n’avons pas envie de devoir tout compter pour partir. Nous ne voulons pas nous limiter à un seul voyage par an. C’est notamment pour cela que nous investissons dans l’immobilier : pour soutenir cette passion.

L’investissement immobilier demande de l’argent

Acheter une résidence principale, la meubler, la décorer, l’entretenir… c’est un investissement conséquent. Il faut injecter du cash, payer les frais d’achat, les travaux, les mensualités. C’est ce qui nous est arrivé avec notre première maison, achetée jeunes, sans apport, avec des crédits lourds. Chaque mois, nos deux mensualités tombaient, en plus des travaux et de l’ameublement.

Et rebelote avec notre deuxième résidence : plus chère, à rénover intégralement. Avec toujours plus de charges.

Immobilier vs voyages : faut-il choisir ?

À l’époque, nous étions frustrés. Nous avions l’impression que notre maison nous empêchait de voyager. Mais avec du recul, nous avons compris que l’immobilier ne devait pas être un frein, mais un outil pour voyager, à condition de changer sa façon de penser.

Il ne faut plus voir son bien comme un simple toit, mais comme un actif au service de vos projets.

Deux solutions concrètes pour transformer son bien en actif pour voyager

1. Mettre son bien en location

C’est la solution la plus directe. Mettre en location votre résidence principale ou résidence secondaire quand vous n’y êtes pas (vacances, week-ends, déplacements pro).

Même louer une chambre inutilisée est possible. De nombreux Belges ont des biens à la mer, en Ardenne, ou ailleurs. Pourquoi ne pas les louer lorsqu’ils sont vides ?

Exemple : une femme ayant hérité d’une grande maison familiale a décidé de la louer pour financer son entretien. Résultat ? Elle peut en profiter avec toute sa famille pendant ses congés sans se ruiner.

💡 Attention toutefois aux conséquences :

• Légales : autorisations nécessaires

• Fiscales : obligation de déclarer les revenus

• Et en termes de satisfaction clients : vous devrez répondre aux attentes des voyageurs

2. Échanger sa maison

Moins connu, l’échange de maison est une alternative sans échange d’argent. Vous proposez votre logement à d'autres voyageurs, et inversement.

Pas de location = pas de fiscalité, pas d’obligations commerciales.

C’est une solution que nous pratiquons depuis des années, notamment après les frustrations liées à notre première maison. Elle nous a permis de faire des économies considérables.

Exemple concret :

·         10 jours en Bretagne = 2000 € économisés

·         9 jours dans la Loire = 2360 € économisés
→ 4360 € d’économies sur deux séjours

Même en étant locataires, l’échange est possible, car il n’y a pas de sous-location.

Et puis, les opportunités sont nombreuses :
« Un échange dans les fjords ? Une péniche en France ? Une maison dans les Pouilles ? »
C’est aussi ça, la magie des échanges de maison.

Bonus : les kots étudiants

En Belgique, les propriétaires de kots (chambres d'étudiants) peuvent envisager la location saisonnière ou l’échange durant les mois d'été. Une belle manière de rentabiliser un bien vide durant l’été.

Conclusion : penser différemment

Oui, l’immobilier coûte de l’argent. Mais il peut aussi servir vos rêves de voyage.

Alors, plutôt que de voir votre maison comme une contrainte, pourquoi ne pas la transformer en tremplin vers le monde ?